Il n’est pas trop tard pour inscrire vos observations sur le cahier de doléances disponible en mairie. Venez donc nombreux, aux horaires de permanence, écrire quelques lignes dans ce carnet.
Pour quoi faire ?
Vous le savez : depuis quelques semaines maintenant, les mairies françaises mettent à disposition des cahiers de doléances et de propositions. Ceux-ci s’inscrivent dans le cadre du grand débat national, démarré il y a peu, comme une réponse au mouvement des Gilets Jaunes. En effet, ils doivent permettre aux citoyens d’exprimer, sans réserve, leurs attentes ou leurs propositions de solutions.
Chaque mairie transmettra ensuite tous ces commentaires aux acteurs adéquats : députés, préfets s’il le faut, etc… Mais au final, c’est bien le Président de la République qui recevra les doléances de ses concitoyens. Le but ? Essayer de mieux comprendre les problématiques des Françaises et des Français. Et, pourquoi pas, trouver dans ces cahiers la solution à quelque problème de notre société.
Un peu d’histoire : le cahier de doléances, une méthode de consultation qui ne date pas d’hier
Pour beaucoup, le cahier de doléances évoque la Révolution Française. En effet, ceux de 1789 restent les plus célèbres. Normal, c’est sous Louis XVI qu’ils ont été utilisés pour la dernière fois. Pour autant, cet usage remonte bien au XIVe siècle, lors de la première convocation des États Généraux, en 1302.
Ainsi, les cahiers de doléances ont depuis longtemps été utilisés pour permettre aux députés de rassembler les vœux et les plaintes de leurs habitants. Forts de ces cahiers, ils pouvaient ensuite se regrouper et faire valoir leurs revendications lors des États Généraux.